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Mise en forme des narrations

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Mise en forme des narrations - Page 16 Empty Re: Mise en forme des narrations

Message par Benoît Jeu 12 Sep 2024 - 12:49

12 Septembre


Chapitre 9
 
Duel à minuit
 
Harry avait toujours cru qu'il était impossible de rencontrer quelqu'un d'aussi détestable que Dudley, mais c'était avant de faire la connaissance de Drago Malefoy.
Les Gryffondor pensaient n'avoir que le cours de potions en commun avec les
Serpentard. Hélas, une note au tableau d'affichage les informa que les cours de vol sur balai seraient également communs entre les deux maisons.
— On ne pouvait pas rêver mieux, marmonna Harry. Je n'attendais que ça : me ridiculiser devant Malefoy en essayant de manier un manche à balai.
Les leçons de vol étaient celles qu'il attendait avec le plus d'impatience.
— Qui te dit que tu vas te ridiculiser ? répondit Ron. Je sais que Malefoy se vante toujours d'être un grand joueur de Quidditch, mais ça ne coûte rien de le dire. Il faudra voir sur le terrain.
Il est vrai que Malefoy parlait beaucoup de balais volants. Il racontait sans cesse des histoires dont il était le héros et qui se terminaient invariablement par une poursuite haletante à l'issue de laquelle il échappait de justesse à un hélicoptère piloté par des Moldus. Il n'était d'ailleurs pas le seul à se vanter. À l'en croire, Seamus Finnigan avait également passé le plus clair de son enfance à faire des acrobaties aériennes en pleine campagne. Même Ron racontait à qui voulait l'entendre qu'il avait failli, entrer en collision avec un deltaplane alors qu'il pilotait le vieux balai de Charlie. Tous les élèves issus de familles de sorciers parlaient sans cesse de Quidditch. Ron avait déjà eu une longue dispute avec Dean Thomas, qui partageait leur dortoir, à propos du football. Ron ne voyait pas ce qu'on pouvait bien trouver d'intéressant à un jeu qui ne comportait qu'une seule balle et où il était interdit de voler. Un soir Harry avait surpris Ron en train de tapoter une affiche de Dean représentant l'équipe de football de West Ham pour essayer, en vain, de faire bouger les joueurs. Neville, en revanche, n'était jamais monté sur un balai. Sa grand-mère s'y était toujours opposée. Harry songeait en son for intérieur que c'était une sage décision, étant donné le nombre incroyable d'accidents que Neville avait déjà eu dans sa vie en restant les deux pieds sur terre.
Quant à Hermione, elle redoutait autant que Neville la première leçon de vol, car c'était quelque chose qu'on ne pouvait pas apprendre par cœur dans un livre — et pourtant elle avait essayé !
 
Le premier cours de balai volant devait avoir lieu le jeudi. Au petit déjeuner, elle leur infligea les stupides conseils en matière de vol qu'elle avait trouvés à la bibliothèque dans un livre intitulé Le Quidditch à travers les âges. Neville buvait ses paroles, dans l'espoir d'apprendre quelque chose qui pourrait l'aider à tenir sur un balai mais tous les autres furent ravis que l'arrivée du courrier interrompe la conférence d'Hermione.
Harry n'avait pas reçu la moindre lettre depuis le petit mot de Hagrid, ce que
Malefoy avait tout de suite remarqué. Le hibou grand duc de celui-ci lui apportait sans cesse des colis de bonbons qu'il ouvrait avec jubilation à la table des Serpentard.
Ce matin-là, un hibou apporta à Neville un paquet que lui envoyait sa grand-mère.
Il l'ouvrit fébrilement et montra à tout le monde une boule de verre de la taille d'une grosse bille qui semblait remplie de fumée.
— C'est un Rapeltout ! expliqua-t-il. Ça sert à se souvenir de ce qu'on a oublié de faire. Ma grand-mère me l'a envoyé parce qu'elle trouve que je suis étourdi.
Regardez, il suffit de la tenir dans sa main, comme ça et si on a oublié quelque chose, elle devient rouge.
Neville fronça les sourcils : dans sa main, la boule était devenue écarlate. Pendant qu'il essayait de se rappeler ce qu'il avait oublié, Drago Malefoy passa près de la table des Gryffondor et prit le Rapeltout des mains de Neville.
Harry et Ron se levèrent d'un bond. Ils n'auraient pas été mécontents d'avoir un prétexte pour se battre avec Malefoy, mais le professeur McGonagall accourut aussitôt.
— Que se passe-t-il ? demanda-t-elle.
— C'est Malefoy qui m'a pris mon Rapeltout, gémit Neville.
Malefoy fit une grimace et laissa retomber la boule de verre sur la table.
— C'était simplement pour jeter un coup d'œil, dit-il avant de s'éloigner en compagnie de Crabbe et de Goyle.
A trois heures et demie, cet après-midi-là, les élèves de Gryffondor sortirent dans le parc pour se rendre sur le lieu de leur première leçon de vol. Le ciel était clair et les vastes pelouses ondulaient sous une faible brise. Le terrain se trouvait du côté opposé à la Forêt interdite dont on voyait les arbres se balancer au loin.
Les Serpentard étaient déjà là, ainsi qu'une vingtaine de balais soigneusement alignés sur le sol. Harry avait entendu Fred et George se plaindre de la qualité des balais de l'école qui se mettaient à vibrer quand on volait trop haut ou qui tiraient un peu trop à gauche.
Madame Bibine, le professeur de vol, arriva bientôt. Elle avait des cheveux courts et gris et des yeux jaunes comme ceux d'un faucon.
— Alors, qu'est-ce que vous attendez ? aboya-t-elle. Mettez-vous chacun devant un balai. Allez, dépêchez-vous !
Harry jeta un coup d'œil à son balai : il était vieux et pas en très bon état.
— Tendez la main droite au-dessus du balai, ordonna Madame Bibine, et dites : « Debout ! »
— Debout ! crièrent les élèves à l'unisson.
Le balai de Harry lui sauta aussitôt dans la main, mais ce fut un des rares à le faire.
Celui d'Hermione Granger fit simplement un tour sur lui-même et celui de Neville ne bougea pas. Les balais étaient peut-être comme les chevaux, songea Harry, quand on avait peur, ils le sentaient et le tremblement dans la voix de Neville indiquait clairement qu'il aurait préféré garder les deux pieds sur terre.
Madame Bibine leur montra ensuite comment enfourcher le manche sans glisser.
Elle passa devant chacun pour corriger la position et Harry et Ron furent enchantés de l'entendre dire à Malefoy qu'il tenait très mal son balai.
— Et maintenant, dit le professeur, à mon coup de sifflet, vous donnez un coup de pied par terre pour vous lancer. Frappez fort. Vous tiendrez vos balais bien droits, vous vous élèverez d'un ou deux mètres et vous reviendrez immédiatement au sol en vous penchant légèrement en avant. Attention au coup de sifflet. Trois, deux...
Mais Neville était si nerveux et il avait si peur de ne pas réussir à décoller qu'il se lança avant que Madame Bibine ait eu le temps de porter le sifflet à ses lèvres.
— Redescends, mon garçon ! ordonna-t-elle.
Mais Neville s'éleva dans les airs comme un bouchon de champagne. Il était déjà à trois mètres. Il monta jusqu'à six mètres. Harry vit son visage se décomposer tandis qu'il regardait le sol s'éloigner. Il eut un haut-le-corps, glissa du balai et...
BAM ! Il y eut un bruit sourd, puis un horrible craquement et Neville se retrouva face contre terre, le nez dans le gazon. Son balai continua de s'élever de plus en plus haut, puis dériva lentement vers la Forêt interdite avant de disparaître à l'horizon.
Madame Bibine était penchée sur Neville, le teint aussi pâle que lui.
— Poignet cassé, murmura-t-elle. Allez, viens mon garçon, lève-toi, ce n'est pas grave.
Elle se tourna alors vers les autres élèves.
— Personne ne bouge pendant que j'emmène ce garçon à l'infirmerie, dit-elle. Et vous laissez les balais par terre, sinon, je vous garantis que vous ne resterez pas longtemps à Poudlard.
Neville, le visage ruisselant de larmes, la main crispée sur son poignet, clopina à côté de Madame Bibine qui le tenait par l'épaule. Dès qu'ils se furent suffisamment éloignés, Malefoy éclata de rire.
— Vous avez vu sa tête, à ce mollasson ? s'exclama-t-il.
Les Serpentard éclatèrent de rire à leur tour.
— Tais-toi, Malefoy, lança sèchement Parvati Patil.
— Tu prends la défense de Londubat, Parvati ? s'exclama Pansy Parkinson, une fille de Serpentard au visage dur. Je ne savais pas que tu aimais les gros pleurnichards.
— Regardez ! s'écria Malefoy.
Il se précipita soudain à l'endroit où Neville était tombé et ramassa quelque chose dans l'herbe.
— C'est ce truc idiot que sa grand-mère lui a envoyé, dit-il en montrant le
Rapeltout qui étincelait dans sa main.
— Donne-moi ça, Malefoy, lança Harry d'une voix très calme.
Tout le monde cessa de parler pour regarder la suite des événements. Malefoy eut un sourire mauvais.
— Je vais le laisser quelque part pour que ce pauvre Neville puisse le retrouver. Au sommet d'un arbre, par exemple.
— Donne ça ! s'écria Harry.
Mais Malefoy avait déjà enfourché son balai et décolla aussitôt. Il n'avait pas menti en disant qu'il savait voler.
— Si tu y tiens tellement, viens le chercher, Potter, cria-t-il en volant autour de la cime d'un chêne.
Harry empoigna son balai.
— Non ! cria Hermione Granger. Madame Bibine nous a dit de ne pas bouger. Tu vas nous attirer des ennuis.
Mais Harry ne fit pas attention à elle. Il enfourcha le balai, donna un grand coup de pied par terre et s'éleva à toute vitesse. L'air lui sifflait aux oreilles et sa robe de sorcier flottait derrière lui.
Il ressentit une joie intense en découvrant soudain qu'il savait faire voler un balai sans avoir eu besoin d'apprendre. C'était quelque chose qui lui paraissait très naturel, très facile, et qui lui donnait une sensation merveilleuse. Lorsqu'il tira sur le manche pour monter encore un peu plus haut, il entendit s'élever de la pelouse les hurlements des filles qui le suivaient des yeux et une exclamation admirative de Ron.
Harry prit alors un virage serré pour faire face à Malefoy qui paraissait stupéfait.
— Donne-moi ça, s'écria Harry, ou je te fais tomber de ton balai !
— Vraiment ? répliqua Malefoy qui essayait d'avoir l'air méprisant mais semblait plutôt inquiet.
D'instinct, Harry savait parfaitement ce qu'il fallait faire. Il se pencha en avant, serra les mains sur le manche et son balai fonça sur Malefoy comme un javelot.
Malefoy parvint de justesse à éviter Harry qui prit un virage en épingle à cheveux et fondit à nouveau sur son adversaire. En bas, des élèves applaudirent.
— Alors, Malefoy ! Crabbe et Goyle ne sont plus là pour te sauver la mise ? lança Harry. Il sembla que Malefoy avait eu la même pensée.
— Attrape, si tu en es capable, cria-t-il.
Et il lança la boule de verre le plus haut possible.
Comme dans un film au ralenti, Harry vit la boule s'élever dans les airs puis amorcer sa chute. Il se pencha aussitôt en avant, abaissa le manche à balai et poursuivit la boule en fonçant vers le sol. Des cris se mêlaient au sifflement du vent dans ses oreilles, tandis qu'il fendait l'air à une vitesse vertigineuse. Soudain, il tendit la main et réussit à attraper la boule à une cinquantaine de centimètres du sol, juste à temps pour pouvoir redresser le manche de son balai et atterrir en douceur sur la pelouse, en tenant le Rapeltout au creux de son poing.
— HARRY POTTER !
Cette fois, ce fut son cœur qui sembla plonger dans sa poitrine à la même vitesse que le balai. Le professeur McGonagall courait vers lui. Harry se releva, les jambes tremblantes.
— Jamais depuis que je suis à Poudlard...
Elle était dans un tel état de choc qu'elle n'arrivait presque plus à parler et ses lunettes lançaient des éclairs furieux.
— Comment avez-vous pu oser... ? Vous auriez pu vous rompre le cou...
— Ce n'est pas sa faute, professeur, intervint Ron, c'est Malefoy qui...
— Taisez-vous, Weasley. Venez avec moi, Potter.
Harry aperçut Malefoy, Crabbe et Goyle qui arboraient un air triomphant en le regardant partir sur les talons du professeur McGonagall. Harry savait qu'il allait être renvoyé. Il aurait voulu dire quelque chose pour se défendre, mais il avait l'impression que sa voix refusait de lui obéir. Le professeur McGonagall avançait à grands pas sans même le regarder et il lui fallait courir pour la suivre. Il n'avait pas tenu deux semaines. Dans dix minutes, il devrait faire sa valise. Que diraient les Dursley quand ils le verraient sur le pas de la porte ?
Il monta les marches de pierre, puis l'escalier de marbre. Le professeur McGonagall ne disait toujours rien. Elle ouvrait les portes à la volée et arpentait les couloirs, Harry sur ses talons. Peut-être l'emmenait-elle dans le bureau de Dumbledore. Il pensa à Hagrid qui s'était fait renvoyer mais qui avait pu rester à Poudlard comme garde-chasse. Peut-être pourrait-il devenir son assistant ? Il sentit son estomac se nouer à l'idée de voir Ron et les autres devenir sorciers tandis qu'il serait condamné à suivre Hagrid en portant son sac.
Le professeur s'arrêta soudain devant une salle de classe. Elle ouvrit la porte et jeta un coup d'œil par l'entrebâillement.
— Excusez-moi, dit-elle au professeur qui donnait son cours dans la salle.
C'était Flitwick, le professeur d'enchantements.
— Puis-je vous emprunter Dubois quelques instants ?
Du bois ? Avait-elle l'intention de lui donner des coups de bâton ? se demanda Harry, déconcerté.
Mais Dubois était en fait un élève de cinquième année, un garçon solide qui avait l'air très étonné d'être ainsi arraché à son cours.
— Venez avec moi, tous les deux, dit le professeur McGonagall.
Ils la suivirent le long du couloir. Dubois lançait à Harry des regards surpris.
— Entrez là, ordonna le professeur.
Elle les fit entrer dans une classe vide où Peeves était occupé à écrire des gros mots au tableau.
— Dehors, Peeves ! aboya-t-elle.
Peeves lança la craie dans une corbeille et fila dans le couloir en poussant des jurons. Le professeur McGonagall claqua la porte derrière lui et se planta devant les deux garçons.
— Potter, je vous présente Olivier Dubois. Dubois, je vous ai trouvé un attrapeur.
L'expression de Dubois passa de la surprise au ravissement.
— Vous parlez sérieusement, professeur ?
— Très sérieusement, répliqua sèchement le professeur McGonagall. Ce garçon a un don. Je n'ai jamais rien vu de semblable. C'était la première fois que vous montiez sur un balai, Potter ?
Harry approuva d'un signe de tête. Il n'avait pas la moindre idée de ce qui se passait, mais apparemment, on n'avait pas l'intention de l'exclure.
— Il a attrapé cette boule de verre après une descente en piqué de quinze mètres, dit le professeur McGonagall. Et il s'en est tiré sans la moindre égratignure. Même
Charlie Weasley n'aurait pas été capable d'en faire autant.
Dubois avait à présent la tête de quelqu'un dont le rêve le plus cher vient de se réaliser.
— Tu as déjà assisté à un match de Quidditch, Potter ? demanda-t-il d'une voix enthousiaste.
— Dubois est le capitaine de l'équipe de Gryffondor, précisa le professeur
McGonagall.
— Il a le physique parfait pour un attrapeur, dit Dubois qui tournait tout autour de
Harry pour l'examiner en détail. Léger, rapide... Il va falloir lui trouver un bon balai.
Peut-être un Nimbus 2000 ou un Astiqueur 7.
— Je vais aller voir le professeur Dumbledore pour lui demander si on peut faire une entorse au règlement et fournir un balai à un élève de première année. Dieu sait que nous avons besoin d'une meilleure équipe que celle de l'année dernière. Nous avons été littéralement écrasés par les Serpentard. Pendant des semaines, je n'ai plus osé regarder Severus Rogue en face...
Le professeur McGonagall observa Harry d'un air grave par-dessus ses lunettes.
— Je veux que vous suiviez un entraînement intensif, Potter. Vous avez intérêt à vous donner du mal, sinon, je pourrais revenir sur ma décision de ne pas vous punir pour ce que vous venez de faire.
Puis elle eut soudain un sourire.
— Votre père aurait été fier de vous, ajouta-t-elle. Lui aussi était un excellent joueur de Quidditch.

—Tu plaisantes ou quoi ?
C'était l'heure du dîner et Harry venait de raconter à Ron ce qui s'était passé avec le professeur McGonagall.
— Attrapeur ? s'exclama Ron. Mais les premières années ne jouent jamais... Tu vas être le plus jeune joueur depuis...
— Un siècle, acheva Harry. C'est Dubois qui me l'a dit.
Ron était tellement stupéfait qu'il en oublia de manger ce qu'il avait dans son assiette.
— Je commence l'entraînement la semaine prochaine, dit Harry. Mais ne le dis à personne. Dubois tient à garder le secret.
Fred et George Weasley venaient d'entrer dans la salle. Ils se précipitèrent sur Harry.
— Bravo, dit George à voix basse. Dubois nous a raconté. Nous aussi, on est dans l'équipe. Comme batteurs.
— Cette année, on gagne la coupe, c'est sûr, dit Fred. On n'avait plus jamais gagné depuis le départ de Charlie, mais cette fois, on a une équipe formidable. Tu dois être vraiment très bon, Harry ! Dubois en sautait de joie.
— Il faut qu'on y aille, dit George. Il paraît que Lee Jordan a trouvé un nouveau passage secret pour sortir de l'école.
— Je parie que c'est celui qui se trouve derrière la statue de Gregory le Hautain.
On l'avait déjà repéré dès la première semaine. A tout à l'heure.
Fred et George étaient à peine partis que quelqu'un de beaucoup moins sympathique apparut : c'était Malefoy, accompagné de Crabbe et Goyle.
— Alors, c'est ton dernier repas, Potter ? Quand est-ce que tu retournes chez les Moldus ?
— Tu faisais moins le fier quand tu n'avais pas tes petits copains avec toi, répliqua
Harry avec froideur.
Le qualificatif de « petit » ne convenait guère à Crabbe et à Goyle, mais les professeurs étaient nombreux autour de la Grande Table et ni l'un ni l'autre ne put faire grand-chose à part froncer les sourcils.
— Je te prends quand tu veux, dit Malefoy, vexé. Cette nuit si ça te convient. Duel de sorciers. Baguettes magiques uniquement, pas de contact physique. Qu'est-ce qu'il y a ? Tu ne sais pas ce que c'est qu'un duel de sorciers ?
— Bien sûr que si, intervint Ron. Et je veux bien être son second. Et toi, qui tu prends comme second ?
Malefoy se tourna vers Crabbe et Goyle et les évalua du regard.
— Crabbe, dit-il. A minuit, d'accord ? On se retrouve dans la salle des trophées, elle n'est jamais fermée.
Lorsque Malefoy et ses amis furent partis, Ron et Harry se tournèrent l'un vers l'autre.
— Qu'est-ce que c'est que ça, un duel de sorciers ? demanda Harry. Et qu'est-ce que tu entends par second ?
— Le second est là pour prendre ta place si tu es tué, répondit Ron d'un ton dégagé. Mais on ne meurt que dans les vrais duels, avec de vrais sorciers. Tout ce que vous arriverez à faire, Malefoy et toi, c'est à vous envoyer des étincelles. Vous ne vous y connaissez pas suffisamment en magie pour vous faire du mal. Je suis sûr qu'il s'attendait à ce que tu refuses.
— Et si rien ne se passe quand j'agiterai ma baguette ?
— Jette-la par terre et donne un coup de poing sur le nez de Malefoy, suggéra Ron.
— Excusez-moi, dit une voix.
Harry et Ron levèrent la tête. C'était Hermione Granger.
— On ne peut pas dîner en paix ? grommela Ron.
Hermione ne fit pas attention à lui et s'adressa à Harry :
— J'ai entendu ce que vous vous disiez avec Malefoy. Il n'est pas question que vous vous promeniez la nuit dans le château. Vous avez pensé aux points que vous ferez perdre aux Gryffondor si jamais vous êtes pris ? Et vous serez forcément pris.
C'est vraiment très égoïste de votre part.
— Et ça ne te regarde vraiment pas, ajouta Harry.
— Au revoir, bonne soirée, dit Ron.
La nuit promettait de ne pas être de tout repos, pensa Harry tandis qu'il attendait, allongé sur son lit, l'heure d'aller au rendez-vous. Ron avait passé la soirée à lui donner des conseils.
— S'il essaye de te jeter un sort, arrange-toi pour esquiver. Je ne me souviens plus de ce qu'il faut faire pour les neutraliser.
Il y avait de grands risques qu'ils se fassent prendre par Rusard ou Miss Teigne et Harry pensa qu'il tentait un peu trop la chance, mais il avait enfin l'occasion de battre Malefoy une bonne fois pour toutes et il ne fallait pas la laisser échapper.
— Onze heures et demie, murmura Ron. Il est temps d'y aller.
Ils enfilèrent leur robe de chambre, prirent leurs baguettes magiques et descendirent l'escalier en colimaçon qui menait à la salle commune. Quelques braises rougeoyaient encore dans l'âtre et les fauteuils avaient l'air de créatures informes, tapies dans la pénombre. Ils avaient presque atteint le trou qui permettait de sortir de la pièce lorsqu'une voix s'éleva derrière eux.
— Je n'arrive pas à croire que tu puisses faire une chose pareille, Harry.
La lueur d'une lampe tremblota dans l'obscurité et Hermione Granger apparut, vêtue d'une robe de chambre rose, les sourcils froncés.
— Retourne te coucher, toi ! lança Ron avec fureur.
— J'ai failli tout raconter à ton frère, répliqua Hermione. Percy est préfet, il pourrait empêcher ça.
Harry n'avait jamais vu quelqu'un montrer une telle obstination à se mêler des affaires d'autrui.
— Viens, dit-il à Ron.
Il fit pivoter le portrait de la grosse dame et passa par le trou. Mais Hermione n'était pas décidée à abandonner la partie aussi facilement et elle franchit le trou à la suite de Ron en émettant des sifflements d'oie furieuse.
— Vous vous en fichez de Gryffondor ? Vous ne pensez qu'à vous-mêmes ? Je ne veux pas que ce soit Serpentard qui gagne la coupe et que vous nous fassiez perdre tous les points que j'ai gagnés avec McGonagall.
— Va-t'en.
— Très bien, mais je vous aurai prévenus. Demain, quand vous serez dans le train parce qu'on vous aura renvoyés, vous vous souviendrez de ce que je vous ai dit. Vous êtes vraiment des...
Mais ils ne surent pas ce qu'ils étaient car en voulant faire à nouveau pivoter le portrait de la grosse dame pour retourner dans son dortoir, Hermione s'aperçut que la toile était vide. La grosse dame était allée se promener, laissant Hermione à la porte.
— Qu'est-ce que je vais faire, maintenant ? dit-elle d'une petite voix aiguë.
— Ça te regarde, répondit Ron. Nous, il faut qu'on y aille, sinon on va être en retard.
Mais avant qu'ils aient atteint le bout du couloir, Hermione les avait rattrapés.
— Je viens avec vous, dit-elle.
— Certainement pas.
— Vous ne croyez pas que je vais attendre là que Rusard vienne me chercher ? S'il nous trouve tous les trois, je lui dirai la vérité, que j'ai essayé de vous faire revenir mais que je n'ai pas pu. Vous pourrez témoigner en ma faveur.
— Tu ne manques pas de culot ! répliqua Ron à voix haute.
— Taisez-vous, tous les deux, dit sèchement Harry. J'ai entendu quelque chose.
On aurait dit quelqu'un qui reniflait.
— Miss Teigne ? chuchota Ron en scrutant l'obscurité.
Mais ce n'était pas elle. C'était Neville Londubat. Il était couché sur le sol, en chien de fusil, et dormait profondément. Lorsque les trois autres s'approchèrent, il se réveilla en sursaut.
— Ah ! Vous m'avez enfin retrouvé ! dit-il. Ça fait des heures que je suis là. Je n'arrivais pas à me souvenir du mot de passe pour retourner au dortoir.
— Ne parle pas trop fort, dit Ron. Le mot de passe, c'est Groin de porc, mais ça ne te servira à rien, la grosse dame est allée se promener.
— Comment va ton poignet ? demanda Harry.
— Très bien, dit Neville. Madame Pomfresh m'a arrangé ça en deux minutes.
— Parfait. A plus tard, Neville, on a quelque chose à faire.
— Ne me laissez pas tout seul ! dit Neville en se relevant. Le Baron Sanglant est déjà passé deux fois.
Ron regarda sa montre et jeta un coup d'œil furieux à Hermione et à Neville.
— Si on se fait attraper à cause de vous, dit-il, je vous jure que j'apprendrai à vous jeter un sort dont vous ne vous remettrez pas.
Hermione s'apprêtait à répondre, mais Harry lui fit signe de se taire et se remit en chemin. Ils parcoururent des couloirs zébrés de rayons de lune qui projetaient l'ombre des croisées sur le sol. A chaque tournant, Harry s'attendait à se trouver nez à nez avec Rusard ou Miss Teigne, mais ils eurent de la chance et parvinrent à monter sans encombre au deuxième étage où se trouvait la salle des trophées.
Malefoy et Crabbe n'étaient pas encore arrivés. Derrière les vitrines de cristal, des coupes, des écus, des plateaux, des statuettes d'or et d'argent étincelaient dans la pénombre, à la lueur du clair de lune. Harry sortit sa baguette magique, au cas où
Malefoy se serait caché quelque part pour l'attaquer par surprise. Ils attendirent quelques minutes, mais rien ne se produisit.
— Il est en retard. Peut-être qu'il s'est dégonflé, murmura Ron.
Au même instant, un bruit dans la pièce voisine les fit sursauter. Harry brandit sa baguette et ils entendirent une voix, mais ce n'était pas celle de Malefoy.
— Cherche ma belle, cherche bien, ils doivent se cacher dans un coin.
C'était Rusard qui parlait à Miss Teigne. Frappé d'horreur, Harry fit des signes désespérés aux trois autres pour qu'ils s'enfuient le plus vite possible. Ils filèrent en silence jusqu'à la porte opposée et parvinrent tout juste à la franchir avant que Rusard entre dans la salle des trophées.
— Il y a quelqu'un qui doit se cacher quelque part, marmonna-t-il derrière eux.
Suivi des trois autres, Harry s'engagea dans une longue galerie où s'alignaient des armures. Ils entendaient Rusard qui se rapprochait et Neville poussa brusquement un cri apeuré. Il se mit à courir, trébucha, essaya de se rattraper en saisissant Ron par la taille et tous deux tombèrent en renversant une armure.
Le vacarme qui s'ensuivit aurait suffi à réveiller tout le château.
— ON FILE ! cria Harry et ils se mirent à courir sans se donner le temps de se retourner.
Parvenus à l'extrémité de la galerie aux armures, ils prirent un virage serré et foncèrent à toutes jambes à travers un dédale de couloirs. Harry avait pris la tête du groupe sans avoir la moindre idée de l'endroit où ils se trouvaient, ni de la direction qu'ils suivaient. Ils passèrent derrière une tapisserie et s'engouffrèrent dans un passage secret qu'ils parcoururent sans ralentir l'allure. Ils se retrouvèrent alors près de la salle où avaient lieu les cours d'enchantements et qui était située à des kilomètres de la salle des trophées.
— Je crois bien qu'on l'a semé, dit Harry, hors d'haleine.
Neville, plié en deux par un point de côté, essayait de retrouver sa respiration en émettant toutes sortes de bruits bizarres.
— Je... vous... avais prévenus ! dit Hermione, le souffle court.
— Il faut retourner à la tour de Gryffondor, dit Ron. Et on a intérêt à se dépêcher.
— Malefoy t'a tendu un piège, dit Hermione à Harry, j'espère que tu t'en rends compte. Il n'avait pas la moindre intention d'aller au rendez-vous. Mais il a dû dire à
Rusard que quelqu'un s'apprêtait à entrer dans la salle des trophées.
Harry pensa qu'elle avait sans doute raison, mais il n'allait certainement pas le reconnaître.
—Allons-y, dit-il.
Ce n'était pas si simple, cependant. Il avait à peine fait dix mètres qu'ils virent quelque chose jaillir d'une salle de classe, juste devant leur nez. C'était Peeves, l'esprit frappeur. En les voyant, il poussa une exclamation ravie.
— Alors, les petits nouveaux, on se promène dans les couloirs à minuit ? Je devrais le dire à Rusard, déclara-t-il d'une voix vertueuse. Pour votre propre bien, ajouta-t-il, les yeux brillants de malice.
— Fiche le camp, laisse-nous passer, lança Ron en faisant un geste pour écarter
Peeves. C'était une grave erreur.
— ÉLÈVES HORS DU DORTOIR ! hurla aussitôt Peeves. ÉLÈVES HORS DU
DORTOIR DANS LE COULOIR DES ENCHANTEMENTS !
Ils se baissèrent pour passer sous l'esprit frappeur et coururent à toutes jambes jusqu'au bout du couloir où ils tombèrent sur une porte verrouillée.
— On est fichus, gémit Ron tandis qu'ils essayaient vainement d'ouvrir la porte.
C'est la fin, pour nous !
Ils entendaient les bruits de pas de Rusard qui courait le plus vite qu'il pouvait dans la direction d'où provenaient les cris de Peeves.
— Pousse-toi, grogna Hermione.
Elle prit la baguette magique de Harry, tapota la serrure et murmura :
— Alohomora !
Il y eut alors un déclic et la porte pivota sur ses gonds. Ils se précipitèrent dans l'ouverture, refermèrent aussitôt derrière eux et collèrent l'oreille contre le panneau pour écouter ce qui se passait.
— Où sont-ils allés, Peeves ? demandait Rusard. Vite, dis-moi.
— On dit : où sont-ils allés s'il te plaît, quand on est poli.
— Ça suffit, Peeves, ce n'est pas le moment de faire l'idiot. Par où sont-ils partis ?
— Je dirai quelque chose quand on me dira s'il te plaît, chantonna Peeves de son ton le plus exaspérant.
— Bon, d'accord. S'il te plaît.
— QUELOUE CHOSE ! Ha ! Ha ! Ha ! Je vous avais prévenu. Je dirai « quelque chose » quand on me dira s'il te plaît ! Ha ! Ha ! Ha !
Harry et les trois autres entendirent un bruit semblable à une rafale de vent. C'était Peeves qui prenait la fuite tandis que Rusard lançait des jurons furieux.
— Il pense que la porte est verrouillée, chuchota Harry. Je crois qu'on va s'en tirer.
Qu'est-ce qu'il y a ? dit-il à Neville qui le tirait par la manche depuis un bon moment.
Comme Neville insistait, Harry se retourna. Pendant un instant, il se demanda s'il ne faisait pas un cauchemar. Avec tout ce qui venait de se passer, c'en était trop !
Car ils ne se trouvaient pas dans une salle, comme il l'avait cru tout d'abord, mais dans un couloir. Plus précisément, dans le couloir interdit du deuxième étage. Et à présent, ils comprenaient pourquoi l'endroit était interdit.
Devant leurs yeux, un chien monstrueux remplissait tout l'espace entre le sol et le plafond. L'animal avait trois têtes : trois paires d'yeux étincelant d'une lueur démente, trois museaux qui les flairaient en frémissant avec avidité et trois gueules bavantes hérissées d'énormes crocs jaunâtres d'où pendaient des filets de salive épais comme des cordes.
Le chien se tenait immobile, ses six yeux fixés sur eux. S'il ne les avait pas encore dévorés, c'était sans doute parce qu'ils l'avaient pris par surprise, pensa Harry, mais à en juger par ses grognements qui roulaient comme le tonnerre, il n'allait pas tarder à leur bondir dessus.
Harry chercha à tâtons la poignée de la porte. Entre Rusard et la mort, il choisissait Rusard.
Ils sortirent à reculons, claquèrent la porte derrière eux et se mirent à courir le long du couloir à une telle vitesse qu'ils avaient presque l'impression de voler. Rusard avait dû les chercher ailleurs, car ils ne l'aperçurent nulle part, mais peu leur importait, ils n'avaient plus qu'une idée en tête : mettre le maximum de distance entre le monstre et eux. Ils ne s'arrêtèrent de courir que lorsqu'ils furent revenus devant le portrait de la grosse dame, au sixième étage.
— Où êtes-vous donc allés ? demanda le portrait en voyant leurs robes de chambre qui pendaient sur leurs épaules et leurs visages écarlates, luisants de sueur.
— Aucune importance, répliqua Harry, pantelant. Groin de porc, Groin de porc.
Vite !
Le tableau pivota aussitôt. Ils s'engouffrèrent dans la salle commune et se laissèrent tomber dans des fauteuils, tremblant de tous leurs membres.
Ils restèrent un long moment silencieux. Neville avait l'air d'avoir perdu à tout jamais l'usage de la parole.
— Mais qu'est-ce qui leur prend de garder un truc pareil dans une école ? dit enfin Ron. S'il y a un chien au monde qui a besoin d'exercice, c'est bien celui-là !
Hermione avait retrouvé à la fois son souffle et son mauvais caractère.
— Ça vous arrive de vous servir de vos yeux ? lança-t-elle. Vous n'avez pas vu sur quoi il était ?
— Il était par terre, non ? répondit Harry. Je n'ai pas regardé ses pattes, j'avais suffisamment à voir avec ses têtes.
— Non, il n'était pas par terre, il était sur une trappe. On l'a mis là pour garder quelque chose, c'est évident.
Elle se leva et les fixa d'un regard flamboyant.
— J'espère que vous êtes contents de vous. On aurait pu se faire tuer, ou pire, être renvoyés. Et maintenant, si ça ne vous dérange pas, je vais me coucher.
Ron la regarda partir, bouche bée.
— Non, ça ne nous dérange pas, dit-il. On dirait vraiment que c'est nous qui l'avons obligée à venir !
Harry, lui, remonta dans le dortoir en pensant à ce qu'avait dit Hermione. Le chien était là pour garder quelque chose. Qu'avait dit Hagrid, déjà ? Que Gringotts était le meilleur endroit pour cacher un objet — en dehors de Poudlard, peut-être.
Apparemment, Harry avait découvert où se trouvait désormais le petit paquet enveloppé de papier kraft que Hagrid était allé chercher dans la chambre forte numéro 713.


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Message par Benoît Ven 13 Sep 2024 - 9:57

13 Septembre



Chapitre 10
 
Halloween
 
Le lendemain, Malefoy n'en crut pas ses yeux lorsqu'il vit que Harry et Ron étaient toujours à Poudlard, l'air fatigué, mais la mine joyeuse. Après une bonne nuit de sommeil, Harry et Ron trouvaient que cette rencontre avec le chien aux trois têtes était finalement une belle aventure et ils avaient hâte d'en connaître d'autres. Harry avait révélé à Ron l'existence du paquet transféré de Gringotts à Poudlard et ils s'étaient longuement demandé ce qui pouvait bien justifier une protection aussi dissuasive.
— Ou bien c'est quelque chose qui a beaucoup de valeur, ou bien c'est un truc très dangereux, dit Ron.
— Ou bien les deux, ajouta Harry.
Mais pour l'instant, la seule chose qu'ils savaient de cet objet mystérieux, c'était qu'il était long d'une soixantaine de centimètres. Et sans indice supplémentaire, ils n'avaient aucune chance d'en savoir davantage.
En revanche, ni Hermione, ni Neville ne montraient le moindre intérêt pour ce qui se trouvait sous la trappe. Tout ce qui comptait, pour Neville, c'était de ne plus jamais se retrouver en présence du chien.
Hermione refusait désormais de parler à Ron et Harry, ce qui leur paraissait plutôt avantageux. Tout ce qu'ils souhaitaient, à présent, c'était se venger de Malefoy et l'occasion leur en fut donnée une semaine plus tard, à l'heure de la distribution du courrier.
Au moment où les hiboux envahirent la Grande Salle, comme chaque matin, l'attention des élèves fut aussitôt attirée par un long paquet que portaient une demi-douzaine de hiboux grands ducs. Harry était aussi intrigué que les autres et il fut stupéfait lorsque les hiboux laissèrent tomber le paquet devant lui, en envoyant au passage son assiette d'œufs au bacon sur le carrelage. Un autre hibou passa juste après pour déposer une lettre sur le paquet.
Harry eut la bonne idée de commencer par lire la lettre dans laquelle il était écrit :
 
N'OUVREZ PAS LE PAQUET PENDANT QUE VOUS SEREZ À TABLE.
Il contient votre nouveau Nimbus 2000, mais je ne veux pas que tout le monde sache que vous avez votre propre balai. Sinon, les autres en voudront un aussi.
Olivier Dubois vous attend ce soir à sept heures sur le terrain de Quidditch pourvotre première séance d'entraînement.
 
Professeur McGonagall.
 
Harry montra la lettre à Ron en éprouvant les plus grandes difficultés à ne pas laisser éclater sa joie.
— Un Nimbus 2000, marmonna Ron avec envie. Je n'ai même jamais eu l'occasion d'en toucher un.
Ils se hâtèrent de quitter la salle pour aller déballer le paquet loin des regards. Mais Crabbe et Goyle leur barrèrent le chemin de l'escalier et Malefoy prit le paquet des mains de Harry.
— ça m'a l'air d'être un balai, dit Malefoy en tâtant le paquet.
Il le lui rendit avec une expression de mépris mêlée d'envie.
— Cette fois, tu es fichu, Potter, les premières années n'ont pas le droit d'avoir de balai.
Ron ne put se retenir.
— Ce n'est pas n'importe quel balai, dit-il, c'est un Nimbus 2000. C'est quoi, déjà, la marque du tien ? Un Comète 260, c'est ça ? Les Comète, c'est pas mal quand on n'y regarde pas de trop près. Mais évidemment, les Nimbus, c'est une autre classe.
— Qu'est-ce que tu en sais, Weasley, répliqua Malefoy. Tu n'aurais même pas de quoi te payer la moitié d'une poignée. Toi et tes frères, vous les achetez brindille par brindille.
Avant que Ron ait eu le temps de répondre, le professeur Flitwick apparut à côté de
Malefoy.
— J'espère que vous n'êtes pas en train de vous disputer ? couina le professeur.
— Potter s'est fait envoyer un balai, dit Malefoy.
— Oui, oui, bien sûr, répondit le professeur Flitwick en gratifiant Harry d'un sourire rayonnant. Le professeur McGonagall m'a mis au courant. De quel modèle s'agit-il ?
— C'est un Nimbus 2000, Monsieur, dit Harry qui s'efforça de ne pas éclater de rire devant l'expression horrifiée de Malefoy. Et c'est grâce à Malefoy que j'ai pu l'avoir.
Puis Harry et Ron montèrent l'escalier en essayant de ne pas rire trop fort, tandis que Malefoy ne parvenait pas à dissimuler sa rage.
— S'il n'avait pas volé le Rapeltout de Neville, je ne ferais pas partie de l'équipe, dit Harry.
— Alors, j'imagine que tu prends ça comme une récompense pour avoir violé le règlement ? lança une voix courroucée derrière eux.
Hermione montait l'escalier à grands pas en jetant un coup d'oeil désapprobateur au paquet que portait Harry.
— Je croyais que tu ne nous parlais plus ? dit Harry.
— Oui, tu devrais continuer, dit Ron, ça nous fait beaucoup de bien. Hermione s'éloigna d'eux, le nez en l'air.
Ce jour-là, Harry eut beaucoup de mal à se concentrer sur ce qui se passait en classe. Il ne cessait de penser à son balai rangé sous son lit ou au terrain de Quidditch où il allait apprendre à jouer le soir même. Il avala son dîner sans faire attention à ce qu'il mangeait et se rua avec Ron dans le dortoir pour déballer enfin le Nimbus 2000.
— Eh ben dis donc, soupira Ron avec admiration.
Même aux yeux de Harry qui n'y connaissait rien, le balai paraissait superbe. Il avait une forme élégante, avec un manche d'acajou étincelant et un long faisceau de brindilles droites et lisses. La marque Nimbus 2000 était gravée en lettres d'or à une extrémité du manche.
Peu avant sept heures, il quitta le château et se rendit sur le terrain de Quidditch dans la lumière du crépuscule. C'était la première fois qu'il entrait dans le stade. Il était entouré de gradins installés en hauteur qui permettaient aux spectateurs d'être suffisamment haut placés pour ne rien perdre du spectacle. A chaque bout du terrain, étaient plantés des poteaux en or surmontés de larges cercles verticaux. Ils ressemblaient un peu à ces bâtonnets en plastique à travers lesquels les enfants moldus soufflent des bulles, sauf que ces poteaux-là faisaient quinze mètres de hauteur.
Impatient d'essayer son balai. Harry l'enfourcha sans attendre l'arrivée de Dubois et décolla aussitôt. La sensation était extraordinaire, le Nimbus 2000 enchaînait les virages à la moindre caresse, montait en chandelle, descendait en piqué, passait à travers les cercles d'or, fonçait à toute vitesse sur toute la longueur du terrain.
— Hé, Potter ! Redescends !
Olivier Dubois venait d'arriver avec une grosse boîte sous le bras. Harry atterrit auprès de lui.
— C'était vraiment très bien, dit-il, les yeux étincelants. Je comprends ce que McGonagall voulait dire... Tu as vraiment un don. Ce soir, je vais simplement t'apprendre les règles, ensuite, tu participeras aux entraînements trois fois par semaine.
Il ouvrit la boîte. A l'intérieur, il y avait quatre balles de tailles différentes.
— Alors, voilà, dit Dubois. Le Quidditch a des règles très simples même s'il est très difficile d'y jouer. Chaque équipe comporte sept joueurs. Trois d'entre eux sont des poursuiveurs.
— Trois poursuiveurs, répéta Harry pendant que Dubois prenait une grosse balle rouge vif de la taille d'un ballon de football.
— Cette balle s'appelle un Souafle, expliqua Dubois. Les poursuiveurs se passent le Souafle les uns aux autres et essayent de le lancer à travers un des cercles d'or pour marquer un but. Chaque but rapporte dix points. Tu me suis ?
— Le poursuiveur lance le Souafle à travers les cercles pour marquer un but. En fait c'est une sorte de basket-ball à six paniers qu'on joue sur des balais.
— C'est quoi, ça, le basket-ball ? demanda Dubois, intéressé.
— Peu importe, continue.
— Dans chaque équipe, il y a un autre joueur qu'on appelle le gardien. Le gardien de l'équipe des Gryffondor, c'est moi. Mon rôle consiste à tourner autour des poteaux pour empêcher les poursuiveurs de l'équipe adverse de marquer.
— Trois poursuiveurs, un gardien, dit Harry qui était bien décidé à faire entrer tout ça dans sa tête. Et ils jouent avec le Souafle. D'accord, compris. Et les autres balles, elles servent à quoi ?
— Je vais te montrer. Tiens, prends ça.
Dubois lui tendit une batte un peu plus courte que les battes de base-ball.
—Je vais t'expliquer ce que sont les Cognards.
Il montra à Harry deux balles noires identiques, légèrement plus petites que le
Souafle rouge. Harry remarqua que les deux balles essayaient de se dégager des lanières qui les maintenaient dans la boîte.
—Recule un peu, dit Dubois.
Il se pencha et libéra l'un des Cognards. Aussitôt, la balle noire sauta en l'air et se précipita droit sur la figure de Harry. Celui-ci donna un grand coup de batte dans la balle pour l'empêcher de lui casser le nez et l'envoya zigzaguer un peu plus loin. La balle revint alors à la charge et s'attaqua cette fois à Dubois qui plongea sur elle et parvint à l'immobiliser sur le sol.
—Tu vois ? dit Dubois, le souffle court en forçant le Cognard à rentrer dans sa boîte. Les Cognards essayent de frapper les joueurs pour les faire tomber de leur balai. C'est pourquoi chaque équipe comporte également deux batteurs. Dans la nôtre, ce sont les jumeaux Weasley qui occupent ce poste. Leur rôle consiste à protéger les joueurs de leur équipe des attaques des Cognards et de les renvoyer dans le camp d'en face. Ça va, tu as tout compris ?
— Trois poursuiveurs essayent de marquer des buts avec le Souafle. Le gardien protège les buts, les batteurs tiennent les Cognards à distance, récita Harry.
— Très bien.
— Euh... Est-ce que les Cognards ont déjà tué quelqu'un ? demanda Harry en essayant d'adopter un ton dégagé.
— Jamais à Poudlard. On a déjà eu des mâchoires fracturées, mais rien de plus.
Passons au dernier membre de l'équipe. Il s'agit de l'attrapeur. C'est-à-dire toi. Et tu n'auras pas à te soucier du Souafle ni des Cognards.
— Sauf s'ils me fracassent le crâne...
— Ne t'inquiète pas, tu peux faire confiance aux Weasley pour s'occuper des
Cognards. Eux- mêmes sont des espèces de Cognards humains.
Dubois prit dans la boîte la quatrième et dernière balle.
Comparée aux trois autres, elle paraissait minuscule. De la taille d'une grosse noix, elle était d'un or étincelant et pourvue de petites ailes d'argent qui battaient sans cesse.
— Ceci, dit Dubois, c'est le Vif d'or, la plus importante des quatre balles. Elle est très difficile à attraper à cause de sa rapidité et de sa petite taille. C'est l'attrapeur qui est chargé de la saisir. Il doit se faufiler parmi les autres joueurs pour essayer de l'attraper avant l'équipe adverse. Car l'attrapeur qui parvient à s'emparer du Vif d'or fait gagner cent cinquante points à son équipe, ce qui lui assure pratiquement la victoire. Un match de Quidditch ne se termine que lorsque le Vif d'or a été attrapé.
C'est pour ça que les matches peuvent durer indéfiniment. Je crois que le record est de trois mois. Il fallait sans cesse fournir des remplaçants pour que les joueurs puissent dormir un peu. Voilà. Tu as des questions à poser ?
Harry fit non de la tête. Il avait très bien compris ce qu'il avait à faire, le problème, c'était d'y arriver.
— On va commencer l'entraînement sans le Vif d'or, dit Dubois en rangeant soigneusement la petite balle dans la boite. Il fait trop sombre, on pourrait le perdre. On utilisera ça à la place.
Il sortit de sa poche un sac de balles de golf ordinaires et quelques minutes plus tard, Harry et lui volaient sur leurs balais, Dubois jetant de toutes ses forces les balles de golf dans tous les sens pour que Harry les attrape. Harry n'en rata pas une seule et Dubois en fut enchanté. Au bout d'une demi-heure, la nuit étant tombée, ils durent mettre fin à la séance d'entraînement.
— Cette année, la coupe de Quidditch sera gravée au nom des Gryffondor, assura Dubois d'un ton joyeux tandis qu'ils retournaient vers le château. Je ne serais pas étonné que tu deviennes encore meilleur que Charlie Weasley. Et pourtant, il aurait pu jouer dans l'équipe d'Angleterre s'il n'était pas parti à la chasse aux dragons.
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Message par Benoît Dim 15 Sep 2024 - 10:13

14 Septembre

Poufsouffle
 
            En ce samedi matin, les Poufsouffle auraient en première partie cours avec Mr Flitwick. Le cours de Métamorphose serait alors le second avant de profiter du temps libre du weekend.
 
            A sa grande surprise, Luke constata qu'il n'était pas si facile de lancer des sorts. Son tempérament de bourrin lui valait une habileté moindre que la normale. Les mouvements à effectuer devaient être minutieux et précis, ce qui n'était pas du tout dans ses qualités. En revanche, sa "rage de vaincre" comme il l'appelait le fit arriver à ses fins. Et il ne fut pas le dernier élève à parvenir à faire virevolter un léger objet. Son premier essai réussi sur un stylo le motiva à essayer sur un plus grand gabarit. Il choisit donc une trousse, mais ne parvint finalement qu'à la soulever d'un petit centimètre. Il retourna donc s'entraîner sur des crayons.
 
            Fran et Yohan se mirent en binôme. La jeune fille y parvint très aisément, dès le deuxième essai. Mais Yohan avait beaucoup plus de difficultés. Il perdit même ses moyens après plusieurs tentatives infructueuses. Fran reposa la gomme qu'elle faisait voler et se rapprocha de Yohan.
            Elle l'invita à fermer les yeux quelques instants, et à respirer fortement mais calmement. Elle lui parla avec douceur ce qui le détendit. Elle lui chuchota de se laisser guider tout en gardant les yeux fermés. Elle attrapa le poignet de son voisin et lui fit effectuer le geste demandé. Elle prononça aussi la formule magique à l'oreille de Yohan.
            Yohan entra dans une forme de transe, Fran avait-elle des connaissances en hypnose ? se demanda Mr Flitwick qui observait la scène. Cela en avait tout l'air.
            Yohan se laissa sereinement guider par la main et la douce voix de la jeune fille. La manipulation fut effectuée plusieurs fois. Mais Yohan ne réalisa pas tout de suite que Fran prononçait de plus en plus faiblement la formule, tout en relâchant la main autour de son poignet. Il sortit de cette espèce de léthargie lorsqu'il entendit un bravo de la voix de Fran. Il venait de réaliser l'exercice demandé sans même en avoir eu conscience.
            Lorsqu'il rouvrit les yeux, il réalisa que le professeur Flitwick s'était approché de lui, prenant alors la parole :
 
            "Il est important que vous sachiez qu'il n'y a aucune valeur d'être le premier à parvenir à effectuer un exercice ; tout comme il n'y a aucune honte à être le dernier. Chacun de vous est unique. Vos personnalités et vos expériences justifieront vos rythmes et facilités d'apprentissage. Vos baguettes ont aussi leur part ... Fran, voudrais-tu aller aider Beth, s'il te plait. ? Je vois que tu l'as particulièrement bien fait avec Yohan, et je voudrais vérifier une théorie."
            En effet, Beth faisait du mieux qu'elle le pouvait, mais elle ne parvenait absolument pas à obtenir le moindre succès.
            Fran, qui s'était approchée de son amie à la demande du Professeur, perçut immédiatement des tremblements presque invisibles qui émanaient du bras de Beth. Aussi, elle répéta la même manipulation qu'avec Yohan. Au bout d'un certain nombre d'essais, Beth finit par obtenir quelques résultats.
 
            "Vous avez tous réussi ce premier exercice que je vous demande de renouveler quelques fois par jour durant cette première semaine. La deuxième partie du cours consistera à effectuer des recherches sur Miranda Fauconnette. Pour cela nous allons gagner la bibliothèque de l'école. Ce travail devra être réalisé en commun. Concertez-vous pour vous organiser dans la pièce dont la taille pourrait donner des vertiges à certains d'entre vous. Maintenant, suivez-moi ... "
 
            Le professeur Flitwick et ses élèves gagnèrent le Hall Central. Deux portes espacées d'une quinzaine de mètres, permettaient d'entrer dans cette salle de connaissances.  Filius frappa fortement l'une d'elles, annonçant alors leur arrivé à Madame Irma Pince.
            Elle invita alors tout le petit monde à rentrer et s’asseoir autour d'une grande table au milieu de la pièce.
 
            Gênée, et un peu honteuse de ses résultats, Beth se mit à part malgré l'invitation de Fran de se joindre à elle.
            A l'inverse, Yohan s'installa tout de suite à côté de Fran, ce qui ne manqua pas de la faire sourire intérieurement. Il ne faisait aucun doute que le frêle garçon commençait à en pincer pour elle, et cela n'était pas déplaisant.
            Le professeur Flitwick incita les élèves à dire d'eux-mêmes qu'elle était la raison de leur venue en ce lieu, bien que la bibliothécaire ne le sût déjà. En effet, Filius utilisait la même méthode chaque année. Ce fut Fran qui leva tout de suite la main pour parler. Irma l'écouta attentivement et demanda aux autres élèves s'ils voyaient d'autres éléments à rajouter, mais personne ne le jugea nécessaire.
 
            Irma quitta la table quelques secondes, le temps de se diriger vers son bureau. Elle ouvrit le tiroir du haut, et en sortit une très grande feuille de papier pliée de multiples fois sur elle-même. Elle revint vers les élèves, posa la feuille qui avait plus l'allure d'un parchemin de par son état, et la déploya. Un grand plan de la bibliothèque apparut alors. Initialement plat, celui-ci pris du relief grâce à une formule prononcée par Irma. Cela ressemblait fort à de l'holographie en trois dimensions comme les Moldus appelleraient ce type de technologie d'ici quelques années.
            Au niveau de chaque étagère apparaissait une légende, permettant d'informer les types de livres rangés.
            Irma expliqua comment utiliser le plan, et le professeur Flitwick donna carte blanche aux élèves pour mener à bien la tâche qu'il leur avait confiée ...
 
            Les apprentis sorciers Poufsouffle se concertèrent un long moment avant de partir fouiller les étagères. Curieusement, ce fut Fran qui prit sans le vouloir la direction des opérations. Sa manière de parler, très mature malgré son jeune âge, dégagea très rapidement les qualités de leader.
            Chaque élève chercha dans des thèmes précis tels que son lieu de naissance, son cadre de vie familial, le lieu où elle avait effectué ses études, etc ...
            Mais les recherches furent longues, et bien plus souvent infructueuses. Miranda était née en 1921, et était la cadette d'une famille de neuf filles, réputées pour être très sournoises. Les aînés donnaient souvent de fausses incantations à la plus jeune. Mais Miranda avec la persévérance parmi ses qualités, parvint à sortir son premier livre intitulé "le livre des sorts et enchantements", utilisé dans de nombreux établissements de sorcellerie actuellement.
            L'information qui fit le plus rire les élèves fut l'anecdote concernant un faux livre écrit par Miranda spécialement pour ses sœurs. L'une d'elles, Romilda en avait eu pour résultat la pousse d'une queue à son derrière.
            Depuis, la famille s'était réconciliée et chacune d'elles avait eu une belle vie.
 
            Le Professeur Flitwick fut content du déroulement de cette partie du cours. Le but initial, (concertation, travail de groupe, écoute les uns des autres, retransmission d'informations en exposé) tout fut parfaitement effectué. Il félicitait encore la classe lorsque la cloche indiqua la fin du cours.
 
            Tandis qu'elle sortait de la bibliothèque, Fran regarda une nouvelle fois quelle matière les attendait pour la suite, car elle n'avait pas encore mémorisé leur emploi du temps.
            Aller, un passage rapide au petit coin, et direction la Salle de Métamorphose, pensa Fran.
            - On se rejoint là-bas, dit-elle à Yohan.
 
 
Serpentard
 
            Poudlard disposait de gigantesques serres, contiguës au Hall Central. Réparties en quatre secteurs, sur deux niveaux, chacune d'entre elles était réservé à une année spécifique de la scolarité des élèves. Aussi, le professeur Pomona Chourave, mit le cap vers celle qui leur était dédiée.
 
            En toute logique, avant de savoir utiliser de tels produits de botanique, il fallait d'abord savoir les cueillir dans de bonnes conditions, autant pour la plante que le sorcier. Pour le faire, les élèves avaient un équipement composé de cinq accessoires : un sécateur, un cache-oreille (à la plus grande surprise des élèves), des gants de protection en peau de dragon, de l'engrais (à base de bouse de dragon), et du produit contre les limaces. Bien que pas forcément tous obligatoires en permanence, le professeur insista bien sur le fait qu'être totalement équipé devait toutefois devenir un réflexe. Un bon sorcier devait toujours avoir sous la main de quoi récolter des plantes qu'il trouverait par hasard durant sa prospection.
            La cueillette du jour était focalisée sur les champignons. Très nombreux et avec des propriétés tellement variées, ces champignons avaient une très grande partie du livre Mille Herbes et Champignons Magique qui leur était consacrée.
 
            Ashley apprécia particulièrement ce cours de botanique dans la première serre. Elle cueillit une grande variété de champignons, à la demande du professeur Chourave.
            La partie suivante du cours consista à nettoyer et préparer ces ingrédients. Mary fut très amusée de voir les propriétés de certains de ces champignons, qui au contact de l'eau froide, changeaient parfois de couleur ou de taille. L'un d'eux prit même un ton arc-en-ciel. Pomona expliqua à ses élèves que ce type de champignon servait de base d'ingrédient pour la concoction d'une potion d'invisibilité, ce qui ne manqua pas de susciter l'intérêt des élèves. L'information fut même particulièrement enregistrée par un dénommé Drago.
            Ce garçon, entouré de deux autres élèves, avait immédiatement engendré une antipathie à Mary. Mais Ashley, pour sa part, le percevait plutôt comme un élève avec une grande ambition. Et si elle avait bien entendu les quelques conversations dans la Salle Commune de leur Maison, ce Drago était le fils d'un dénommé Lucius, un noble qui voulait initialement envoyer son fils étudier à Durmstrang, une autre école de sorcellerie du grand nord, connue, entre autres, pour ses cours de magie noire.
            La dernière partie du cours consista à ranger les cueillettes dans les réserves de Poudlard, au sous-sol des serres. Les élèves furent très surpris par la taille de ladite réserve. Mais après une courte réflexion, Mary constata qu'elle était loin d'être si grande, si l'on comptait le nombre de pensionnaires de l'école et les besoins de stockage que cela engendrait.
 
 
L'enchantement de Fran
 

            Le cours de Métamorphose serait le second de la matinée pour les élèves Poufsouffle avant de profiter du temps libre de cette fin de weekend.
            Tandis qu'ils attendaient l'arrivée du professeur, Yohan constata le retard de son amie, ce qui ne manqua pas de l'intriguer, voire même l'inquiéter.
            Mme McGonagall arriva, le visage sérieux, comme elle semblait toujours l'avoir. Elle ouvrit la porte de la classe, et fit signe aux apprentis sorciers de rentrer et prendre place. Une fois tout ce petit monde bien assis, Yohan leva la main et annonça l'absence de Fran, ne manquant alors pas d'intriguer Beth, mais son ignorance quant au lieu où elle pouvait bien être. Minerva le remercia et commença l'appel. Elle dissimula parfaitement son inquiétude envers la jeune fille, et convoqua discrètement le Moine Gras, fantôme de la Maison Poufsouffle. Celui-ci arriva quelques minutes plus tard. Le professeur l'informa alors de la situation, et lui demanda de retrouver Fran. Le Moine Gras disparut quelques secondes plus tard…
 
            Après les longues explications théoriques données la semaine dernière, le moment était venu de les mettre en pratique. Le premier exercice donné par le Professeur McGonagall consistait à changer une allumette en aiguille. Minerva s’apprêtait à distribuer la matière première, lorsque le Moine Gras fit une nouvelle intrusion dans la classe. Il avait bien trouvé Fran, allongée sur le sol dans une salle de sanitaires, mais était revenu demander à la sous-directrice ce qu'il fallait faire. A première vue, la respiration de l'élève était stable, elle semblait juste dormir.
            Madame McGonagall lui répondit d'aller en informer Mme Pomfresh, qui ferait alors le nécessaire, puis elle remercia le fantôme et reprit son cours. Elle rassura tout de même les élèves en leur disant que leur camarade avait été localisée, mais sans rentrer dans les détails. Elle ajouta juste que Fran allait bien.
 
            La difficulté à exercer ce type de magie fit râler une grande quantité d'apprentis, avec en tête de liste, Luke. Sa patience était rudement mise à l'épreuve et prenait le dessus sur lui. Le professeur dû lever le ton juste un instant pour le rappeler à l'ordre. Heureusement, cela le fit se calmer presque instantanément, et il s'excusa, confus.
            A sa surprise, Minerva n'en tint pas du tout rigueur. Elle utilisa même l'attitude de son élève comme exemple de comportements que peut engendrer l'utilisation de la magie. Il était impératif de dominer ses émotions, car cela pouvait s'avérer crucial à tout moment. Luke reprit ses essais, constatant alors que la très grande majorité des élèves rencontrait tout autant de difficultés que lui.
            Beth avait été une fois de plus de ceux-là. Si, à peine quelques semaines auparavant, cela l'aurait poussé à abandonner toute tentative, l'aide de Fran peu de temps avant la stimula. Elle tenait dorénavant que son père soit fier d'elle, surtout en tant que professeur de Poudlard.
            A l'inverse de Luke, Yohan été arrivé dès son premier essai à modifier, bien que très partiellement, l'allumette. La partie de souffre s'était alors transformée en l'extrémité de l'aiguille destinée à faire passer le bout du fil à coudre. Il en avait été très fier, bien que la deuxième tentative n'eût eu aucun résultat. Était-ce la chance du débutant, comme aimaient bien dire les Moldus ? Malgré cela, cela ne l'avait pas pour autant découragé, l'ayant stimulé à continuer ses tentatives, qui progressèrent petit à petit.
 
            Un quart d'heure environ avant la fin du cours, Yohan appela Mme McGonagall pour lui montrer la réussite de l'exercice. Minerva octroya dix points à la Maison Poufsouffle pour la qualité de la transformation.
            Yohan serait le seul élève ce matin-là à parvenir à atteindre l'objectif demandé. En raison de son avance sur les autres élèves, Minerva invoqua une petite fée guide et lui dit de la suivre jusqu'à l'infirmerie. Là-bas il devrait remettre un message à Madame Pomfresh, puis pourra se considérer en weekend …
 
            Mme Poppy Pomfresh avait entretemps emmené Fran, puis allongée sur un lit. Elle y resta un long moment, veillant sur elle.
            Fran se réveilla d'elle-même vers midi moins le quart. Elle paniqua tout de suite en voyant l'heure sur le réveil à côté d'elle. Puis elle réalisa qu'elle n'était pas dans sa chambre. Mme Pomfresh arrivait au même moment.  
            Elle rassura Fran, lui disant qu'elle n'aurait pas de sanction. Elle lui indiqua la nécessité de faire quelques examens de routine, pour contrôler son état.
            Madame Pomfresh sortit immédiatement un thermomètre un stéthoscope, et un tensiomètre. Tout allait parfaitement bien avec les deux premiers appareils de mesure, toutefois la tension de Fran était un peu trop haute au goût de l'infirmière. Elle demanda à Fran si cela lui arrivait souvent, ce à quoi la jeune fille lui répondit que non. A vrai dire, c'était même la première fois à sa connaissance.
            Poppy fit faire quelques exercices de respirations à Fran, et reprit sa tension, qui avait un peu diminuée entre temps. Sans doute la cause était dû à un léger stress. Elle donna aussitôt à l'élève quelques cachets à base de plantes pour l'aider à se détendre, et l'invita à s'asseoir …
            Puis elle demanda à Fran d'ôter son anneau magique. Lorsque l'élève le fit, un fort tourbillon se manifesta pour disparaître en quelques secondes. Fran avait retrouvé sa véritable apparence.
 
            L'infirmière avait très vite constaté que la jeune fille parvenait à reprendre des couleurs et commençait même à se détendre. Sa tension redescendait, et tout serait rentrée dans l'ordre d'ici un petit quart d'heure d'après son estimation. Lorsque l'heure arriva, Mme Pomfresh redonna à Fran quelques cachets, lui indiquant une posologie jusqu'au lendemain où elle devrait revenir la voir. Fran la remercia et s'apprêtait à remettre son anneau quand un toc-toc se fit entendre à la porte. Poppy se leva et alla ouvrir. Fran s'était empressée de remettre son anneau (juste à temps) lorsqu'elle reconnut la voix de Yohan. Il tendit une feuille pliée à l'infirmière qu'elle lut immédiatement. La sous-directrice de Poudlard lui demandait d'envoyer Fran à son bureau dès qu'elle serait prête.
            Fran apparut et salua Yohan d'un petit hochement de la tête en souriant. Visiblement, tout était redevenu normal. Aussi, Poppy lui permit de prendre congé.
 
            Tandis que Mme Pomfresh refermait la porte derrière les élèves, Fran aperçut une petite lueur qui brillait à côté de l'épaule de Yohan. Regardant de plus près, elle y aperçut une petite créature ailée. Le garçon expliqua qu'on l'appelait une fée guide. Elle résultait d'un sort d'invocation lancé par la sous-directrice. La petite fée manifesta rapidement son impatience de les amener à destination, aussi Fran et Yohan lui emboîtèrent le pas.
 
            Yohan mourrait d'envie de savoir ce qui était arrivé à Fran, mais il n'en souffla pas le moindre mot. Il était cependant rassuré de voir que la jolie jeune fille se portait dorénavant comme un charme. Ils parcoururent une grande partie du château avant d'arriver au bureau de la sous-directrice. Le silence qui les entourait, glacial de l'avis de Yohan, lui donna même la chair de poule, tandis que Fran n'y voyait aucun inconvénient. Elle lui donna même l'impression qu'elle avait l'habitude de déambuler dans des immenses demeures.
            Arrivés devant le bureau, Fran remercia Yohan, qui s'éloignait déjà dans le but de retrouver son frère.
 
            Fran frappa à la porte de la salle du cours de Métamorphose. Mme McGonagall invita la demoiselle à entrer. Sitôt la porte franchie, Fran s'excusait déjà avant même d'atteindre le bureau. Elle ne comprenait vraiment pas ce qui avait bien pu lui arriver. Mais Mme McGonagall semblait plus contrariée que fâchée. Fran parvint à se détendre un peu, puis écouta soigneusement les mots de Minerva. Une quinzaine de minutes plus tard, elle put prendre congé.
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Message par Benoît Dim 15 Sep 2024 - 10:13

15 Septembre


            Contre toute attente, Fran avait passé une excellente nuit. Elle se réveilla plutôt tardivement (il était déjà plus de dix heures) et remercia intérieurement Beth et leurs voisines de chambre de s'être levées discrètement, sans la tirer de son sommeil.
            Arrivée au lavabo, Fran se passa de l'eau sur le visage, avant de se faire une toilette de chat. Puis elle s'habilla, tandis que Flyna se rapprochait d'elle, avant de se frotter contre les jambes de sa maîtresse.
            "Aller, viens ma belle, allons voir ce qui se passe dans notre Salle Commune" …
            Bien qu'une bonne partie des élèves Poufsouffle y étaient présents, Fran ne trouva ni Beth, ni Luke et Yohan.
            "Peut-être sont-ils dans la Grande Salle, pensa-t-elle. Allons y jeter un œil ; de toute façon, il faut bien que j'aille prendre mon petit déjeuner".
 
            Mais elle fit chou blanc également là-bas ; aussi, Fran mangea avant de partir à l'infirmerie. En effet, Mme Pomfresh lui avait demandé de se présenter afin de refaire un dernier petit check-up de son état de santé. Fran activa donc sa petite boussole magique.
            Arrivée sur place, elle constata que l'infirmière s'occupait alors d'un élève de la Maison Gryffondor. A première vue, il n'y avait rien de grave. Fran partit en direction d'une chaise où elle s'assit en attendant son tour.
            Quelques minutes plus tard, l'élève pris congé, libérant Madame Pomfresh.
            - Approche-toi Fran, dit-elle alors. Je vais jeter un œil à ta tension … Tout est revenu à la normale, c'est très bien. Tu vas pouvoir retourner à tes vacations. Profite de ta journée de libre, mais revient me voir au moindre soupçon d'anomalie. Peut-être est-ce ton anneau qui est la cause du malaise que tu as eu hier.
            - Très bien Madame, répondit Fran. Avez-vous averti mes parents de la situation ?
            - Bien évidemment, mon enfant. Ne t'inquiète pas pour ça.
            Fran sourit, puis prit congé …
           
            Pas la peine de chercher Beth et les autres, pensa-t-elle, on se retrouvera sans doute dans la Grande Salle pour le repas …
 
 
Serpentard
 
            Ashley était heureuse. En effet, elle avait pu obtenir des séances de sport chaque jour de la semaine.
            Le lundi et le vendredi, elle faisait le handball de 14 à 17H, soit six heures par semaines, ce qui lui permettrait aisément de maintenir son niveau. Le mercredi, aux mêmes heures, elle pouvait faire du volley.  Et les mardi et jeudi, pour maintenir sa forme, la gymnastique était de mise.
            Ashley avait relégué le tennis au second plan. Mais de nombreux élèves pratiquaient des jeux de raquettes directement dans l'école en dehors des heures de cours, ce qui lui conviendrait parfaitement.
 
            Frideborg prenait un très grand plaisir à échanger avec elle. Bien que finalement, se substituer à Ashley n'avait pas d'utilité pour cette première année de scolarité. Toutefois, cela changerait lors de la deuxième, les élèves de Poudlard ayant aussi cours les après-midis.
            Le but premier des présentations à l'initiative du directeur Dumbledore avait été qu'elles fassent connaissance, pour que toutes les deux puissent tisser du lien, qui faciliterait par la suite la réalisation des plans.
 
 
Poufsouffle
 
            Beth arriva la première à la Grande Salle. Elle s'installa à la table réservée à leur Maison, et ne manqua pas de réserver des places pour ses amis. Beth tenait qu'ils soient à côté d'elle pour ce repas, car elle voulait leur parler de quelque chose qu'elle avait trouvé un peu plus tôt.
            Il s'agissait d'une mystérieuse carte. Un vague croquis y était dessiné, mais il était totalement impossible de savoir de quoi il s'agissait exactement. Peut-être que l'un d'eux aurait une idée ?
 
            - Et tu dis que tu as trouvé çà où ? demanda Luke.
            - Parle un peu moins fort, répondit Beth. A la sortie de notre Salle Commune, entre deux tonneaux.
            - Etrange, répondit Yohan.
            - Tu nous la montreras après avoir mangé, à l'abri des regards indiscrets, d'accord ? dit Fran.
            - Pas de problèmes …
 
            A la fin du repas, tous les quatre sortirent dans la petite cour avant de gagner le Port Souterrain du château. Là, ils s'assirent sur une des barques, puis échangèrent un long moment, tentant de tirer la moindre information par ce vague croquis. Mais leurs connaissances sur Poudlard et ses environs étaient bien trop maigres.
 
            La très longue chasse au trésor, qui les attendrait à la fin, commença alors …
 
 
Serdaigle
 

            Une semaine de plus venait de s'écouler. Jenny et Amanda avaient focalisé leur temps libre à la recherche d'informations, de témoignages sur Monsieur Rusard. Les jumelles n'avaient pas hésité à mitrailler de questions tout élève qui acceptait à se prêter au jeu.
            Un adjectif revenait souvent, quant à son égard, et c'était celui de hargneux. Beaucoup d'élèves avaient mis la raison sur le compte qu'il était devenu un Cracmol. Ils avaient aussi ajouté qu'il valait mieux faire attention, car Argus connaissait très bien les moindres passages secrets de l'école, le faisant alors parfois apparaître par surprise dans le dos des élèves.
            Mais il y avait un personnage de l'école que Monsieur Rusard détestait par-dessus tout : Hagrid, le géant qui les avait accompagnés de la gare à l'entrée du château par le port souterrain.          Celui-ci deviendrait alors bien évidemment le prochain sujet d'investigation des jumelles. Elles s'y attèleraient dès le lendemain …
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Message par Benoît Lun 16 Sep 2024 - 12:19

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Message par Benoît Mar 17 Sep 2024 - 11:10

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Message par Benoît Jeu 19 Sep 2024 - 8:31

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Message par Benoît Jeu 19 Sep 2024 - 8:31

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Message par Benoît Ven 20 Sep 2024 - 18:39


La Salle sur Demande
 
 
            Lors de ses deux premières semaines à Poudlard, une chose avait particulièrement attiré l'attention d'Amber : la géologie locale.
            Aussi avait elle profité de son temps libre pour observer plus en profondeur les collines d'aspect très montagneuses, voire volcaniques sur lesquelles se dressait majestueusement l'école. Certes, de tout temps les châteaux avaient été érigés sur des escarpins difficiles d'accès, et donc plus facile à défendre contre tout potentiel envahisseur, mais quelque chose clochait, était anormal. Elle en était convaincue.
 
            Amber avait manqué de peu la veille de croiser Beth et ses amis Poufsouffle. Elle était arrivée une dizaine de minutes seulement après leur départ.
            Quelques réflexions plus tard, elle avait décidé de faire des prélèvements de segments rocheux. Il resterait alors par la suite de trouver un moyen de les observer de plus près. Mais Amber n'était pas pressée d'avoir les réponses à ses questions. N'était-elle pas là pour sept ans ? Elle verrait plutôt ces investigations comme un loisir personnel.
           
 
Vendredi 20 septembre
 
            Il était près de minuit. Le cours d'Astronomie des élèves Serdaigle venait de terminer il y a peu de temps. Amber avait eu beaucoup de mal à écouter le Professeur Sinistra. Il fallait dire que depuis le début de l'après-midi, son esprit était obnubilé sur ses questions vis-à-vis de la géologie.
            En bonne dernière et loin derrière les autres élèves, Amber descendit l'escalier de la Tour d'Astronomie. Elle s'arrêta quelques secondes devant une grande toile qui la faisait toujours sourire lors de son passage : celle-ci représentait des ogres habillés de tutus au niveau des hanches, qui, sous les directives d'un troubadour, s'essayaient à la danse classique.
 
            C'est à ce moment-là qu'Amber entendit un bruit derrière elle, ne manquant pas de la faire sursauter. Le bruit était comme un craquement quelques secondes, pour finalement ressembler au crissement d'un meuble que l'on aurait tiré sur le sol. Elle se retourna alors, et fut stupéfaite d'apercevoir devant elle une porte, qu'elle n'avait jamais vue auparavant.
            Amber hésita. Ne devait-elle pas rejoindre sa chambre au plus vite ? Mais sa curiosité avait été piquée. Aussi, elle s'approcha, et poussa timidement la porte, non sans s'être assurée que personne n'arrivait, même si la seule possibilité aurait été le Professeur Sinistra. Ce qu'Amber vit derrière la porte la stupéfia. Un véritable petit laboratoire scientifique se dressait devant elle. Amber y aperçut immédiatement un microscope.
            "Je ne peux pas prendre le risque d'y entrer maintenant, mais je reviendrai", se promit-elle.
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Message par Benoît Sam 21 Sep 2024 - 10:21

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Message par Benoît Dim 22 Sep 2024 - 10:27

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